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Dans le cadre de la négociation sur les salaires, la direction a lancé une « provocation grossière » en proposant de ventiler une enveloppe correspondant à 1,5 % de la masse salariale en augmentations et primes individuelles. Le tout sans prévoir une augmentation générale. Les délégations CFE-CGC, CGT, CGT-FO et SUD-AFPA ont quitté la table des négociations.

Selon la CFE-CGC, les critères d’attribution de ces augmentations individuelles sont subjectifs. Pour le syndicat, une impasse sur une augmentation générale témoigne d’un refus de « considérer le capital social de l’AFPA qui est dans une économie du savoir ».

Un argumentaire qu’utilise la CFE-CGC pour proposer un contre projet au plan de restructuration en cours. Le syndicat souhaite trouver dans ce « Plan d’entreprise » un "diagnostic sérieux, portant sur l’analyse du capital social de l’AFPA…Si vous persistez à ne pas vouloir mesurer des éléments comme la satisfaction au travail, la mobilisation, les compétences et la mise en place d’une GPEC, la qualité au travail , vous risquez de passer à côté de la facette essentielle de l’économie du savoir ».

Si le syndicat admet que la mesure du capital intellectuel est extrêmement laborieux, il note que l’analyse de la performance organisationnelle en cours qui vise à analyser l’activité de l’entreprises sur 4 axes (santé financière – Gestion interne – innovation – clientèle) «  porte sur trop peu de dimensions qui reflètent malheureusement des préférences axiologiques et des intérêts politiques ».

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